Les extensions de maison vous permettent d’augmenter votre surface habitable sans pour autant vous ruiner. Parmi la multitude de matériaux présents sur le marché, le bois est l’un des plus populaires, tant chez les professionnels que chez les particuliers. Comme toute construction cependant, une extension en bois nécessite quelques préparations. Qu’il s’agisse des questions administratives ou du choix des artisans, quels démarches faut-il entreprendre ?
Les atouts du bois pour l’extension
D’un point de vue architectural, le bois autorise toutes les fantaisies esthétiques. Ainsi, avec sa grande adaptabilité, le bois se plie très facilement à vos exigences. Grâce à son aspect naturel, il peut se fondre parfaitement dans l’esthétique de votre maison, tout en y apportant une touche rustique, très en vogue en ce moment. En effet, le bois s’allie parfaitement avec d’autres matériaux : le métal, la pierre, etc.
En plus, avec sa légèreté, le bois préserve l’intégrité de votre propriété, les points d’ancrage au sol nécessaires étant superficiels. Ainsi, quand il vous viendra à l’idée d’enlever votre extension, le bois ne laisse presque pas de traces sur votre sol. Et là réside un autre avantage du bois, les extensions les plus répandues sont vendues en kits à monter soi-même ou avec l’aide d’un professionnel. Il est donc d’une grande facilité d’utilisation.
Avec son excellente performance thermique, le bois assure une isolation optimale. Contrairement à d’autres matériaux, notamment le béton, le bois diminue au maximum les déperditions thermiques. Il permet donc encore des économies sur le chauffage, bien qu’à l’achat le bois soit déjà un matériau très abordable.
Les formalités administratives
Le type d’extension autorisé varie avec les localités, la première formalité à remplir est donc de demander des renseignements auprès de votre mairie. Les localités voulant préserver une certaine homogénéité dans le paysage urbain, des extensions pouvant être jugées trop extravagantes sont parfois interdites. Pour y pallier, consultez les documents d’urbanisme présents comme le plan local d’urbanisme ou le plan d’occupation des sols. Ces documents pourront vous indiquer, en plus des extensions autorisées, les dimensions ou les matériaux réglementaires, mais le bois est généralement accepté dans toutes les communes.
Concernant les travaux, s’il est impératif de les déclarer, bien que le permis de construire ne soit nécessaire que pour les extensions de plus de 20 m² de la surface de plancher, ou encore pour l’ajout d’un étage ou la surélévation du toit.
Engagez un professionnel
Une extension de taille réduite peut tout à fait se concevoir sans l’aide d’un professionnel. Il est par contre expressément conseillé de solliciter les services d’un architecte si l’extension est de grande ampleur. En plus de prendre en charge le volet conception de votre projet, il pourra vous aider dans les démarches administratives et vos conseiller quant au déroulement des travaux. De plus, le recours à un architecte est obligatoire pour des extensions dépassant les 150 m². Faire appel à un fabricant vous permettra de ne pas vous inquiéter d’éventuelles déconvenues sur la modalité des travaux, puisque l’entreprise se charge de tout pour vous.